ahhh l'histoire de la princesse et du prince charmant ^^ je rejoins l'avis de Snow-white.
En tout cas j'ai eu ma dose de romance avec cet animé ^^
Il faut de tout pour faire un monde, je suis le premier à le dire, mais par Jupiter, il faut parfois stopper la langue de bois et dire les choses comme elles sont, et cela même si ça déplaît. Préparez l’épynéphrine, parce que les réactions allergiques violentes pour intolérance à la guimauve seront nombreuses durant 12 épisodes de Kyoushirou to Towa no Sora.
Précisons déjà que KTS a été développé en une série de 3 mangas et un light novel (comme quoi la guimauve a de beaux jours devant elle) et que l’auteur de cette licence n’est autre que celui qui a imaginé Kannazuki no Miko, Magical Nyan Nyan Taruto, UFO Ultramaiden Valkyrie, dont le plus connu Steel Angel Kurumi.
Que dire de KTS ? Comme ça faisait longtemps que je n’avais pas trollé un animé, il m’en fallait un qui requière certains critères nécessaires pour pratiquer une bonne dissection. Non sérieusement, je n’ai pas choisi cette œuvre dans le but de la descendre en flamme (ça n’a aucun intérêt), mais très franchement, soit je suis devenu beaucoup trop vieux pour supporter ce genre, soit l’animé est vraiment une bouse cosmique. En toute honnêteté, c’est sûrement un peu des 2, mais putain KTS m’a vraiment donné de l’urticaire à mesure que j’avançais dans son histoire.
Parce que l’histoire…plus niaise, rose malabar et creuse, tu obtiens le journal intime d’Eve Angeli. Au programme filles transies d’amour et bishojos presque pas sortis de l’imagination d’une névrosée, sur fond d’affrontement de Mecha. Nan mais je ne suis pas contre les shojos de ce genre, c’est-à-dire ultra romantique, mais ici, je vous assure que c’est un truc de malade tant l’univers est bouffie de clichés totalement absurdes. Vision of Escaflown (que je recommande), qui reprend exactement les mêmes bases, enterre 10 fois KTS. Si le concept d’arme humaine est intéressant, il est complètement inutile dans l’intrigue car on sait exactement comment va s’orienter la réflexion des protagonistes avec les conneries habituelles « sont elles vivantes ? Ont-elles des sentiments ? Et moi le prince, que vais-je faire ? ». Tout ça pour amenez le spectateur vers une seule et unique chose : le questionnement sur l’amour…Non parce que je ne l’ai pas dit mais dans KTS, tout n’est qu’amour et tout le monde est amoureux (Polygamie Open).
Parlons un peu des protagonistes. J’ai rarement vu un casting aspirant autant à l’extermination. Premièrement, ouvrons la 12eme session de la remise des Oscars de l’héroïne la plus cruche dans le monde de la japonimation. Elle est le stéréotype même de la fille qui rêve (pour ne pas dire fantasme) qu’un prince vienne l’arracher à son monde d’ennuie, sur son destrier blanc (ce qu’il fait…). Puis alors sa psychologie à base de « Prince sama ! Où est mon Prince sama ? Je vous aime Prince sama ». Aaaaaaaahhh mais jetez lui des livres Twilight à la gueule !
Et alors le best of, le héros. Il est n’est pas juste un cliché, non il est LE représentant du prince pur jus de chaussette. Il est beau, fier, implacable, froid et comble du comble, il n’a que des qualités et des talents en tous genres. Ah oui j’oubliais, toutes les femelles sont amoureuses de lui. Quel homme !
Je ne parle pas du reste du casting qui est lui aussi, très révélateur du monde imaginaire dans lequel vit l’auteur de l’œuvre.
Cela dit, j’ai quand même réussi, par-ci par là, à trouver dans KTS quelques bons points. Les affrontements sont assez intéressants et il y a un bon rendu épique lorsque les Mechas entrent en scène. Il faut dire que se sont les seuls moments où on ne te sert pas de la guimauve jusqu’au diabète.
En résumé, au niveau graphique, sur le plan artistique, le chara design n’est pas exceptionnel mais il se laisse regarder. En revanche, il y a de bonnes couleurs vives et des décors assez recherchés. Sur le plan technique, c’est également pas mal car l’animation est fluide et il n’y a que rarement des plans fixes.
Concernant la Bande Son, déjà l’OP vous donnera un très bon aperçu de ce que vous allez trouver au sein même de l’œuvre, tant il sent le bonbon. Pour l’OST en générale, j’avouerai que je n’ai rien retenu.
Enfin le scénario, je voudrais bien dire que c’est le genre qui veut ça, mais trop c’est trop. On est dans KTS au paroxysme de ce que pourrait donner un shojo totalement mielleux sur fond de combats pour l’amour. Les réflexions des protagonistes sont d’un ridicule affligeant et la mise en scène n’arrange rien. L’univers de KTS est presque une caricature du genre.
Bref, l’expérience ne sera pas mitigée, ou vous adorez ou vous vomirez, y a pas de demie mesure.
excusé moi mais d apres les premiere minute de l anime il y avait un autre anime avant ?ou une saison1 ?