Maaka Karin, jeune étudiante aimerait avoir une vie normale, mais cela est difficile pour elle. Celle-ci cache un secret qu'elle ne veut dévoiler à personne.
Par la suite, dans son établissement scolaire, un nouvel élève intègre sa classe : Usui Kenta. Celui-ci vit seul avec sa mère et viennent d'emménager dans la région. Mais il a toujours eu de la difficulté à avoir un contact dû à cause de son apparence.
C'est ainsi que suite à la présentation de Usui Kenta devant sa nouvelle classe, Maaka-chan s'évanouit de part la présence de celui-ci.
Et c'est ainsi que Maaka apprendra que son sang réagit (chauffe) lorsqu'elle se trouve proche d'Usui-kun et malencontreusement, il sera le premier élève à découvrir le problème de Maaka...
Après le buzz "bit-lit" avec twilight ou on trouvait de tout et n'improte quoi partout, cet anime nous re-donne envie de voir des vampires.
*J'adhère !*
(^W^)
(Pour ceux qui auraient pas reconnu, c'est un smiley "vampire").
Une série qui revisite le mythe du vampire avec un spécimen vraiment unique en son genre.
La mise en place m'a passablement énervé car il ne se passe pas grand chose, on tourne vite ne rond du fait de l'incapacité des deux personnages principaux à communiquer ; pour moi la série ne prend son envol que lorsque le héros connait la véritable identité de l'héroïne (vers l'épisode 4).
A ce moment là les épisodes s'orientent vers divers genres, un coup humouristique (assez souvent on a droit à des situations comiques), dramatique (certaines histoires assez tristes sur des personnages secondaires) et même fan service (épisode de remplissage du style karin va à la piscine) ; avec en trame de fond toujours un coté romantico-sentimental puisque les deux protagonistes développent petit à petit une relation amoureuse aussi compliquée que contre nature. On peut aussi décomposer la série en arc selon le personnage mis en avant sur le moment.
Sinon coté négatif certains personnages ne sont pas exploités du tout, quelques épisodes de remplissage mais surtout le truc qui me gave énormément c'est d'avoir une fois de plus affaire à des personnages super coincés ce qui fait ramer grave le déroulement de l'histoire ; mettre 24 épisode pour à peine arriver à se dire je t'aime ça me met hors de moi.
Bref une série pour ceux qui cherchent quelque chose d'assez léger et qui mélange un peu tout les genre (fantastique, humour, drame, sentimental, fanservice). Pour moi un ensemble certes agréable mais beaucoup trop lent au niveau des relations amoureuses et du coup pas inoubliable non plus.
note 6.5/10
Merci à l'équipe d'anime ultime qui m'a permit de découvrir cette série
Un anime que j'ai regardé finalement assez vite. Un anime que j'avais droppé épisode 2 quand je l'ai découvert sur AU il y a genre 1 an ou 2. Un anime que j'ai essayé de reprendre, comme d'autres que j'avais droppés. Bilan?
Karin, c'est un anime qui commence à dater, réalisé par un studio qui m'a rarement fait rêver: JC STAFF. Considérant qu'en plus je l'avais droppé, il partait pas vainqueur. A vrai dire, à la base, je l'ai repris parce que je cherchais un truc chiant pour faciliter mon endormissement difficile en rentrant de soirée... Mais en même temps j'etais vraiment curieux de voir ce que ca donnerait si j'insistais un peu plus. Déjà pour l'endormissement, c'est mort, vous l'aurez peut être deviné...
Aspect graphique, je dirais que c'est le grand écart. Je n'aime pas les couleurs dans les premiers épisodes, le style aquarelle de pas mal de décors et autres "fonds" souvent simplistes et franchement dépouillés, et le chara design que je trouve à la fois daté et peu inspiré, nécessitant qu'on s'y habitue (euh perso j'ai bien réussi à terme, au point de trouver Karin à croquer alors qu'au début, je comparais le chara à celui de "Sumomo Momomo" (qui est juste atroce)... :s). A côté de ça, des scènes de combats certes pas nombreuses, mais particulièrement bien foutues et animées pour l'époque: c'est franchement fluide et dynamique. Et l'animation n'est jamais en reste, même en dehors des combats. Je pèse mes mots, elle est à la hauteur de ce qu'on pourrait attendre de trucs bien plus récents des alentours de 2010. Ce qui témoigne sans doute d'un grand soin apporté à cet aspect de la série à l'époque. Ajoutez à cela quelques jeux sur les saturations et couleurs à certains moments précis (noir et blanc, mise en valeur d'une couleur primaire, etc...), une "photographie" (Si on peut parler de ça dans un anime) qui varie pas mal entre tons froids, chauds, sépias, luminosité, ténèbres, désaturation, en fonction de la scène, et l'anime prend un vrai cachet artistique. Je critiquais l'arbitraire de ce genre d'effet dans un anime comme "Tsukuyomi Moon Phase", mais ici, tout peut se justifier et malgré quelques recours faciles, dessert une vraie ambiance. Au final, j'avais été super rebuté par le graphisme quand je l'ai droppé. Mais cette fois, je m'y suis fait, et j'ai même fini par reconnaitre de vraies qualités artistique à cet anime de 2005. Je trouve ça franchement mieux, par exemple, que "Kaze no Stigma", datant de 2007, que j'ai fini récemment. Bon bilan donc.
Passons à un petit point scénaristique. Les animes de vampires on connait. Ici, bien qu'il y a ait quelques combats, c'est plus une histoire de vampires à la "Fortune Arterials" ou à la "Vampire Knight" dans le sens où le vampirisme représente un défi à surmonter sur le chemin d'une romance. Ce sont des problématiques Shakespeariennes de l'amour impossible. Bon, on comparera pas "Karin" à Roméo et Juliette, ou au destin de Rodrigue et Chimène (ce serait insulter le théâtre classique): ce que je veux dire c'est que l'intêret d'inclure du vampirisme dans le scénario consiste à mêler à la trame une problématique à priori insoluble sensée justifier les péripéties sentimentales des 2 protagonistes. L'OP de "Fortune Arterials" le dit trés bien et trés simplement d'ailleurs "Tu es la lumière et je suis les ténèbres" (truc du genre). J'ai trouvé ce recours efficace, et je me fous un peu qu'il soit déjà vu. J'aimerais juste, un jour, le voir traité de manière impériale. Ce sera pas le cas dans Karin, bien sûr. Mais franchement, j'ai trouvé le tout plutôt pas mal amené malgré tout.
Karin, c'est avant tout une histoire d'amour. Au fil des épisodes, je me suis pourtant retrouvé avec une incertitude... Les réactions de Karin étaient elles dues au problème de son sang, ou à des sentiments amoureux? A vrai dire, je pense que Karin elle même ne savait pas trop. Et c'est foutu de telle manière que du coup, on arrive à lui pardonner assez longtemps son déni de ce qui devient de plus en plus évident. Mais pas tout du long par contre... Et c'est là que le bât blesse. Parce que si on a une montée en puissance sentimentale chez Usui et Karin qui est trés bien rendue, trés progressive, et qui laisse passer le temps avant qu'on se dise "bon, là c'est évident", il y a un créneau de quelques épisodes où on se dit "merde, ca va tourner autour du pot jusqu'à la dernière minute". En fait, ce n'est pas vrai... C'est pire à mon sens. Pire parce que s'il y a de vraies avancées appréciables aux abords du dénouement, je ne peux pas être pleinement satisfait. Je suis tenté de dire pourquoi, mais je m'inquiète d'un possible spoil. Mais surtout...
Il y a genre 3 épisodes vers la fin où j'ai ressenti une soudaine passion pour la boucherie... Une envie, un besoin de m'adonner à l'art du steak haché pur "gros con"... Parce que y en avait de la viande inutile à recycler... Quasiment tous les personnages m'ont donné envie de les transformer en matière première à fast food... C'est fou! Les japonnais sont doués pour m'énerver avec des mises en situations qui crispent! Et puis, les recours usés tellement lourds que tu te demandes comment même tu peux envisager de les utiliser dans une oeuvre commerciale, c'est à provoquer une canicule chez les hypertendus! Un exemple au pif... Les 2 doivent se retrouver quelque part dans un moment clef. C'est genre ils se cherchent, mais pendant que l'un regarde à droite, l'autre regarde à gauche; pendant que l'un cherche dehors, l'autre va aux chiottes; et pendant que l'un repart vers la place, l'autre sort par une porte juste derrière mais regarde dans la mauvaise direction... GNIIIIIII!!!! Par chance, ils sont pas cons tout du long, mais ces 3 épisodes ont failli faire péter mon anévrisme.
Point de vue personnages, j'ai pas tant de choses que ça à dire. Comme d'habitude, je ne les trouve pas assez développés, et juste assez banals pour être crédibles. Usui est plutôt un bon gars, sans connotations péjoratives, et Karin est attachante, bien qu'elle n'évite pas le stéréotype de la bonne cruche parfois lourdingue... On dit un truc genre "la cruche va à l'eau", et des fois on pense en suivant "Quitte à faire le déplacement, va te noyer!". Bref... *soupir*. Certains personnages secondaires ont vraiment quelque chose de sympa (Anju), d'autres sont des comiques ratés qui feraient mieux de se recycler. Le casting est donc inégal à mon goût, mais les bons personnages compensent pour les médiocres.
Personnellement, j'ai apprécié la plus grande partie du dernier épisode. j'ai même trouvé un côté un peu plus sombre à un anime qui ne l'est pas à la base. Mais ca restait trop gentillet. Ce qui me pousse à penser que Karin n'a pas la force d'un vampire Knight, capable de nous obliger à nous attacher à des personnages qui nous dégoutent par ailleurs. Les aspects tristes dramatiques tournent souvent à l'implicite, et je n'ai pas toujours compris ce qui se cachait dans les boyaux de la tête d'une certaine miss. Cette dimension manque de force à mon avis, et c'est dommage parce que je reste convaincu que la plupart des animes vraiment bons que j'ai vus se basaient sur la manipulation efficace de contrastes de toutes sortes bien étudiés. Le meilleur exemple de l'histoire étant bien sûr "Mahou Shoujo Madoka Magika", toujours number 1 chez moi.
En bref, je m'attendais à une bouse dormitive, j'ai été déçu... Résultat? Une nuit blanche, mais un assez bon moment passé devant un anime surprenant pour son âge. Il ne marquera pas les 30 prochaines générations de centenaires, mais il fait partie de ces animes qui ont un semblant d'âme. Et c'est assez rare pour que je le signale et que j'hésite entre 7 et 8... Finalement, le manque de soin de certains aspects graphiques, le manque de profondeur des personnages et du scénario, une fin que je juge incomplète, et les 3 épisodes crispants me font pencher pour...
7/10