Alors là je ne vois pas ce qu'il y a "d'absolument génial" dans ce film (comme dit plus haut) ; c'est même tout le contraire.
En gros on suit une affaire policière dans un monde futuriste où chaque individu est sous étroite surveillance.
Primo ; il faut lire le résumé pour situer le contexte car tout n'est pas clairement expliqué.
Deusio ; j'ai trouvé le démarage (le premier quart d'heure) trés lent, assez ennuyeux même.
Tertio ; non seulement le scénario nous présente des personnages assez creux mais l'histoire avance bien trop lentement, on se contente de nous laisser dans un flou total tout le long de la série on agrémente le tout d'un ou deux combat pour faire passer le temps et le tour est joué nous voila dans le dernier quart d'heure qui nous donnera les réponses tant attendues depuis le début.
Enfin ; pour aller de paire avec la confusion ambiante les raisons des agissements de certains personnages ne coulent pas de source, quand à l'ultime révélation elle est vraiment mal amené, beaucoup trop simpliste et décevante.
Bref, un film bien décevant à cause d'une histoire assez mal exploitée, pas trés intéressante et trop tirée par les cheveux ; franchement j'ai un peu eu l'impression d'avoir perdu mon temps avec ce film
note 3/10
Merci quand même à l'équipe d'anime ultime qui m'a permit de découvrir ce film
Après avoir vue les avis j’étais mitigé a l'idée de le voir. Il est vrai que l'on peut se faire trompé par le titre et l'image. Le genre est plus cyber et énigme que fantastique. donc les fans de loup garou vampire etc peuvent passer le chemin car on suit simplement une enquête c'est la raison pour laquelle certains peuvent être déçus. C'est un film qui se laisse regarder mais qui, malheusement, ne laissera pas un empreinte dans le monde de la japanisation
Il s'agit d'une oeuvre de Kyôgoku Natsuhiko, auteur de Môryô no Hako. Le but n'est pas de faire du merveilleux, mais du fantastique, nuance. La frontière entre réel et merveilleux est brouillée, mais pas franchie totalement. Exemple : la Nuit de Maupassant.
Comme toutes les autres oeuvres de cet auteur, je recommande. C'est un grand écrivain, dans la lignée de Akutagawa et Tanizaki. J'invite à ceux qui s'y intéresse à se renseigner sur le Wendigo également. Techniquement, ces trucs là n'ont jamais existé, mais ils ont fais l'objet d'une sublimation mythologique.
Et sinon, au sujet des méchants qui vous prennent par surprise en se faisant passer pour les gentils (notamment les policiers), c'est l'une des principales raisons qui fait que pour qu'un humain soit excellent, c'est à dire accompli, il doit pouvoir se défendre lui-même, fût-ce avec le port d'armes. C'est par là que passe la Civilisation, on ne peut pas faire une Civilisation digne de ce nom en là remplissant d'individus médiocres dirigés par des incapables comme ce Suzuki / Ishida. Vous voyez, ils nous considèrent comme des bêtes sauvages par ce que nous tuons des animaux pour nous nourrir : ils manquent de sagesse et de pénétration, sans compter d'ouverture d'esprit. Les gens médiocres font des jugements médiocres, et donc peu fiables. Si on établi une comparaison avec nos sociétés contemporaines ou antérieures, par exemple, à l'époque du colonialisme on considérait les autres pays et civilisations comme barbares, juste par ce qu'elles étaient moins riches et moins développées technologiquement que les notre. Mais en regardant rétrospectivement, avec le travail des historiens, paléontologues, orientalistes, etc. nous avons découverts que ces cultures avaient leurs propre valeurs et systèmes parfaitement valables prises dans leurs contextes.
Pour prendre un exemple concret, Mexico (ou une autre ville amérindienne, je sais plus, j'ai un défaut de mémoire) était considérée par les explorateurs conquistadores comme la Venise d'Amérique. Mais un simple problème culturel les a poussé à la détruire. A quoi ressemble Mexico de nos jours ? Comparé à avant, on ne peut pas dire que c'est mieux, malgré la modernisation.
Le fait que ce genre de société rendue stable, mais stagnante, voire décadente, par le "progrès", ceci est un futur très probable, et je suggère au lecteur d'y réfléchir, puisque ça se produira sans doute de notre vivant. Les sociétés changent de générations en générations. Plus encore, le changement a accéléré on rythme depuis la fin de l'âge de Pierre, et à partir de la Renaissance, ce changement est devenu plus marqué et visible. Nous sommes entrée dans une phase où l'on peut s'attendre à ce que les choses soient très différentes d'ici 10 à 60 ans (ça dépend de ce que l'on entend par "très"). Et si l'on ne veut pas remplacer le courage par le neuneuisme de Yabe & cie, il va falloir être prudent ! Vous voyez, les lâches et faibles d'esprit comme Makino tendent souvent à se mettre en danger, justement à cause de leur peur du danger, même quand la marche à suivre est flagrante. Dans ce cas ci, il était complètement évident que les policiers étaient louches. Elle aurait dut s'en méfier. On lui parle de sécurité, mais au final, elle a été mise à nue à cause de son obsession pour la sécurité et son manque de jugeote. Une expression existe pour désigner les gens comme ça, on les appelle les
Bien-Pensants. Ce n'est que mon opinion, mais je pense qu'ils sont à la source d'une bonne partie des fléaux de la société, à commencer par les leurs, puisqu'ils inventent leurs propres problèmes.
Il semble que l'auteur Kyôgoku-senseï partage mon avis sur les sociétés et les systèmes judiciaires Kantiens, mais je n'en suis pas sûr, car il n'y a pas du tout de remise en cause de la société à la fin. Ils continuent juste sur cette voie. Et le comble, c'est le père de Makino qui l'engueule... Sérieusement ?
Tout est de la faute de ce vieux sot. :/
Il est tout de même intéressant de noter que le nom de Suzuki Keitarô est extrêmement banal. Suzuki est l'un des noms les plus répandus parmi les japonais, de même que Keitarô, c'est loin d'être original. Et c'est là l'originalité de l'auteur !!! Il persifle que n'importe qui peut être un monstre.
Vous savez, je me suis toujours demander pourquoi les prédateurs comme les tigres ne mangent que les viscères et évitent le muscle et le gras. Ils sont cons. On pourrait coopérer en leur donnant notre vomi ! Preuve que ces méchants nanimaux ne sont pas intelligents...
Quelques citations à ce sujet :
« Si l'homme est "mauvais", et qu'il faut prohiber les armes, les premiers qu'il faut désarmer sont les policiers et les militaires. Personne n'a jamais pu expliquer pourquoi il faudrait désarmer les uns et armer les autres, et il n'y a, par hypothèse même, pas moyen de le faire. » (Mickaël Mithra)
« Un des grands paradoxes de notre société moderne "civilisée" est que dans la plupart des endroits où l'on ne sent pas la nécessité de porter une arme pour se défendre, on peut légalement s'en procurer une si on le souhaite. Tandis que dans la plupart des endroits où l'on sent le besoin immédiat et justifié d'avoir une arme, c'est interdit. » (James Wesley Rawles)
« Comment expliquer cette préférence perverse de l’État pour la sécurité des criminels plutôt que celle des honnêtes gens ?
Parce que l’État se veut le seul dispensateur de salut : appelez la police. L’État déteste le sentiment de souveraineté individuelle que favorise la possession d’une arme. Et si l’État avait peur de ses sujets au début du 20e siècle, alors que les rumeurs de révolution servirent de prétexte aux premiers contrôles généralisés (1911 à New York, 1920 en Angleterre), il les craint bien davantage à l’aube du 21e. » (Pierre Lemieux, Confessions d’un coureur des bois, 2001)
J'ajouterais le fait que la Carte d'Identité a causé de vives polémiques et a été difficile a acceptée initialement, mais que de nos jours tout le monde s'en fout et c'est limite considéré comme de l'hérésie de ne pas en avoir une sur soi...
Notez également que l'état ne veut pas que vous soyez sauvé par Dieu, vu qu'il se veut le seul dispensateur de Salut... m'est avis que Jésus n'aurait jamais put naître en France (Je vous salut Marie...
).
Mais bon, c'est bien connus que les faits et la sagesse s'estompent face aux sophismes de ceux qui font le plus de tapage médiatique.