L'histoire se déroule juste après la seconde saison de Queen's Blade. Reina est la nouvelle reine, mais les guerres ne ce sont pas arrêter pour autant. Découvrez le passé de notre nouvelle reine ainsi que des nouvelles guerres...Serait-ce un prémisse avant une éventuelle saison 3 ?!
Désolé de te contredire, mais c'est surtout une série de pacotille pour obsédés sexuels... Les combats qui forment presque tout l'intérêt de la série, avec le voyeurisme, sont souvent abusés ou pas très réalistes. Même sur le fond, l'histoire est sexiste de base (dans le sens où le genre féminin prend entièrement le pas sur le genre masculin) et pas très réaliste. Beaucoup de femmes semblent être bien plus fortes physiquement que les hommes même quand leurs corps sont plus frêles, et on a pas vent de l'existence d'un seul guerrier masculin capable (sauf un, le mari de la forgeronne... qu'on ne voit même pas combattre, bien qu'il ait un look de Connan le Barbant) alors qu'il est admis que les armées comportent aussi des hommes. Au passage, les armes et armures sont souvent d'une efficacité ridicule... Dans toute la série, pas une seule trace de blessures graves, alors qu'on sait à quel point une arme peut être efficace pour
détruire le corps humain, la plupart des personnages n'ont même pas de cicatrices sur toute la surface de leur corps. Ca ne peut pas être due aux armures, quand on sait qu'elles ne protègent même pas la moitié de la superficie du corps des personnages.
Le top ça reste la fillette qui se bat avec un vibro-masseur en forme d'armure... Mais comment elle fait pour mettre des coupes rectilignes ?! Et sans même parler de sa portée, les coupes sur des matériaux très solides comme la pierre semblent être très faciles, alors que l'on sait tous très bien qu'une tronçonneuse ne coupe pas mais qu'elle déchiquette. N'importe quoi...
Certains personnages sont particulièrement ridicules ou obscènes, tels que le tas de mélasse en forme de pink bunny, la fille aux tentacules, l'ange neuneu (mais pourquoi tous les anges sont de genre féminin ?!) ou la princesse Égyptienne qui essaie de rebâtir un pays sans avoir même de simples notions de gouvernance... Heureusement qu'il y a quelques personnages pour relever le niveau, comme Shizuka ("un ninja naît dans les ombres, puis meurt dans les ombres" au moins elle, elle connaît son affaire, ça fait du bien un peu de professionnalisme) !
Si ça allait encore parfois avant, j'ai l'impression que c'est devenu pire dans Queen's Blade Rebellion, alors que dans la saison 2 il y avait des scènes très bien réalisées pour compenser (la plupart étant liée à Tomoe, tel que son passage dans la bambouseraie ou bien sa confrontation avec la reine Aldra, ou encore dans les OAV quand elles vont à Miyako au printemps qui est une scène magnifique). Et il y a eut aussi les choses ludiques, comme des démonstrations de l'utilisation du terrain par l'instructrice elfe ou les cours de Echydna (qui est, au passage, inspirée d'une nymphe de la mythologie des Geeks, dotée d'un corps de chimère entre femme et serpent... le bas du corps plus précisément est celui d'un serpent et le haut est celui d'une jolie nymphomane).
Et d'ailleurs, l'histoire semble être différente dans cette nouvelle saison... Mais où est passée Reina ? Que fout Claudette sur un trône qu'elle ne mérite même pas ? Pourquoi prend-elle des décisions au pifomètre / débiles au lieu de s'en tenir à son programme politique ? Claudette se serait-elle alliée avec Suzumiya Haruhi ?!
Queen’s Blade, un animé comme celui-ci devrait normalement se trouver au fond de ma poubelle et pourtant, tout comme Ikkitousen, j’ai un énorme respect pour cette licence, malgré le parti pris de ces œuvres particulièrement obscène. En fait, avec mes potes, on avait renommé méchamment l’animé Gouine’s Blade pour des raisons que vous comprendrez si vous le matez. Mais alors pourquoi je respecte tant Queen’s Blade ?
Il faut déjà savoir qu’à l’origine, Queen’s Blade est un remake d’un des très nombreux titres de cette licence grandiose qu’est « Un livre dont vous êtes le héros », véritable jeu de rôle au sein d’un livre, dont le nom est Lost Worlds. Ainsi, Eiji Okita décida d’écrire une série de Light Novel basé sur ce livre mais en s’appuyant exclusivement sur des protagonistes féminins et sur un caractère sexuel particulièrement suggestif (on comprend pourquoi Queen’s Blade à tant plut aux japonais).
Véritable phénomène à la manière de Strick Witches, Queen’s Blade est devenu une référence dans le monde de la japonimation. Non seulement, l’univers continu de produire des light novel, mais également des dizaines de mangas basés sur lui, ou encore un jeu vidéo RPG et des quantités d’autres médias. Bref, aussi invraissemblable que ça puisse paraître pour nous occidentaux, Queen’s Blade est un monument chez les otakus japonais.
Un monument à telle point qu’être doubleuse au sein de l’animé est presque devenu un signe de reconnaissante au sein de l’industrie de l’animation, c’est dire le délire du truc. On retrouve ainsi que des grands noms : Ayako Kawasumi la Saber de Fate/Night, Yûko Kaida la Shimei Ryomô d’Ikkitousen, Sayaka Ohara la splendide Yuko d’Xxxholic ou tout simplement Rie Kugimiya la kagura de Gintama ou Louise de Zero no Tsukaima. Bref, tout le casting est prestigieux et la qualité de l’interprétation est au rendez vous.
Mais si c’est un best seller au Japon, ça ne veut pas dire que ça sera le cas chez nous, et Dieu que je comprends ceux qui vomissent sur la licence. Queen’s Blade réunit à peu près tout ce que je haïs dans un animé : Du ecchi pour tout et pour rien, un humour pourri, un scénario proche du néant et comble du comble, du fan service tellement abondant qu’on frôle la crise intestinale.
Et pourtant, Queen’s Blade dispose de qualités vraiment intéressantes quand on passe l’aspect complètement otakuesque de la chose.
Parce que oui, malgré tout ce que je peux détester ou aimer, il y a une chose qui me fera toujours approuver un animé et cela, peu importe son parti pris : L’innovation.
Oui oui, je ne plaisante pas, Queen’s Blade est vraiment une œuvre innovante contrairement à ce que l’on peut croire. Déjà, créer un univers entièrement centrer sur les femmes est en soit une bonne chose car on coupe avec le traditionnel cliché « un garçon pour 100 femelles ». De plus on se retrouve dans un monde médiéval d’héroïque fantaisie assez proche des œuvres de Tolkien avec les naines intelligentes et créatives, les elfes sylvestres habiles, les prêtresses de Dieu, les assassins, les guerrières, couplé à des éléments de la cultures japonaises. Egalement l’aspect ecchi qui ici, repousse les limites de la perversion. Là on a pas juste droit à une paire de fesses ou de seins, mais carrément, à des attouchements, des gémissements et des phases très suggestives. En fait, généralement, les animés ecchi sont trop timorés, ils ne font que nous mettre des scènes « coquines » pour combler le vide scénaristique, alors que dans Queen’s Blade, c’est presque le Ecchi qui fait l’anime, le scénario ne servant que de prétexte à faire intervenir les protagonistes. De même que les combats qui ne sont là que pour exposer la superbe plastique des queens.
Pour comprendre, le livre Queen’s Blade est sorti en 2005, c'est-à-dire au moment où les animés/manga Fan Service Ecchi pleuvent littéralement dans les stands et à la TV. Des œuvres pour la plus part d’une qualité à la limite du foutage de gueule tant elles sont des copiées collées les unes des outres.
Mais Queen’s Blade a le mérite de s’assumer entièrement, de créer un genre à lui seul. Un genre à la fois extrême et agréable à regarder.
Et là, même le côté fan service sert particulièrement bien l’œuvre. A la manière de Koihime Musou, Queen’s Blade qui se compose d’un casting exclusivement féminin, propose des femmes particulièrement attractives et y en a pour tous les goûts (mis à part quelques unes complètement foirées à cause d’une paire de loches bonnet Z). Elles sont pulpeuses, sexy et coquines. Bref, de purs Pines Up. C’est très réducteur de dire ça, mais c’est ce qu’a voulu Okita, créer du fantasme lubrique, obscène et pervers, mais sans s’en cacher et créant un véritable genre. Queen’s Blade est là pour faire plaisir à Popaul.
Au niveau de la mise en scène, sur le ecchi, rien à dire c’est plus que vous ne pouvez attendre, je ne vais donc pas m’étendre là-dessus, ça serait un peu dégueux vous en conviendrez ^^ En revanche, malgré tout l’aspect purement obscène de Queen’s Blade, on s’aperçoit que certaines scènes dans l’animé sont d’un tout autre calibre, alors que le reste du temps, c’est bidesque au possible. Pour bien comprendre qu’Okita et que les studios Arms ne sont pas qu’une bande de pervers, attendez la scène entre Tomoe et Leina dans la saison 2. Alors là franchement, rien à dire, c’est le perfect tant sur le plan de la mise en scène, de l’émotion que de l’aspect artistique. Cette scène sous les feuilles d’érables rouges est pour moi culte. Mais c’est ça Queen’s Blade, l’inattendu, en bien comme en mal.
Ainsi, au niveau graphique, techniquement, c’est dans la moyenne des productions de 2009, mais on s’aperçoit qu’entre la saison 1 et 2, l’animé à gagné en fluidité. C’est au niveau artistique que l’animé a trouvé une véritable identité. Le chara design des queens est accrocheur et travaillé. Pas une seule femme ne se ressemble et on apprécie de voir une véritable galerie de protagonistes : des naines (enfin ça c’est la race dans l’univers, en vérité c’est plus des lolitas lol), des elfes, des humaines, des démones, des anges. Bref, l’univers de Queen’s Blade permet toutes les folies et Okita s’est lâché.
Au niveau de la Bande Son, dans l’ensemble, l’OST s’avère réussit et donne le ton. De même que les musiques des génériques sont clairement au dessus du lot. Ce n’est pas de la simple JPop comme à l’accoutumer, mais des musiques vraiment travaillées et plaisantes à écouter (Ochi nai Sora par exemple).
Pour le scénario, je vous le dis direct, c’est une blague ! Comme je l’ai dis, il ne sert qu’à faire interagir les filles entres elles et à vous montrer votre quota de Ecchi extrême. Ne chercher rien de ce côté-là. C’est d’ailleurs dommage car les light novel disposent d’un background d’une incroyable richesse ! L’univers de Queen’s Blade au sein des romans est non seulement travaillé mais aussi détaillé. On est plongé dans un monde médiéval fantastique à la manière de Tolkien et du Seigneur des anneaux. Alors que dans l’animé, n’attendez aucune logique, aucune cohérence, aucun réalisme, aucune explication ce qui est quand même un sacré problème.
Au final, Queen’s Blade est un pure produit masculin, ça c’est claire et net, mais il n’est pas la bouse cosmique qu’on pourrait croire. Attention, je ne dis pas non plus que la licence est géniale, loin de là ^^ Mais honnêtement, elle vaut mieux que 90% des autres animés ecchi/fan service. Le seul animé vraiment proche est Ikkitousen, mais il est plus violent, plus sexuel, plus pervers, plus mature, beaucoup plus recherché scénaristiquement, mais quelque part, plus dérangeant car adressé à un public beaucoup plus avisé.
Il y à 4 saisons de Queen's Blade, les OAV que vous pouvez voir font partie de la saison 3 qui se passe avant Queen's Blade : Rebellion.
Dans l'ordre ça donne sa :
Saison 1 –Queen’s Blade : Rurou no Senshi
Saison 2 –Queen’s Blade : Gyokuza o Tsugu Mono
Saison 3 –Queen’s Blade : Utsukushiki toushi tashi (composé de 6 OAV)
Saison 4 –Queen’s Blade : Rebellion