Hatsumi et Hazuki sont deux sœurs qui vivent dans une grande maison. Par un jour de très mauvais temps, alors que Hazuki s'est disputée avec sa sœur, elle décide d'aller la voir dans sa chambre pour s'excuser. Mais, sous ses yeux, Hatsumi disparaît dans un flash lumineux vert. Une bestiole apparaît et lui dit qu'elle n'est plus là mais qu'elle peut l'aider à la retrouver. Après être passée sous un tunnel, elle se retrouve dans une gare soviétique...
Tellement spécial que je sais pas trop par où commencer. Je vais tenter de résumer l'histoire sans trop spoil mais ça risque d'être dur.
Une fille voit sa meilleure amie disparaitre devant ces yeux dans une étrange lumière verte ; ensuite apparait un canari doué de parole qui va la conduire à une sorte de magicienne ; elles vont s'apercevoir qu'elles recherchent la même personne et pour la retrouver elle vont parcourir ensemble un bon nombre de mondes parallèles aussi divers que variés rencontrant beaucoup de personnages qu'elles vont tenter d'aider au passage. Voilà en gros la situation.
Résumée ainsi l'histoire semble assez simple sauf que tout ça on ne le découvre qu'au fur et à mesure des épisodes ; dés le début on y comprend pas grand chose car il faut tout deviner par soi même on assiste à des morceaux d'histoire qui n'ont aucuns lien les uns avec les autres sauf à montrer des filles au corps de rêves en petites tenues.
Je vous explique même pas comme j'ai lutté pour pas décrocher ; niveau scénario décousu et embrouillé j'ai pas trouvé mieux ; ha parce qu'en plus j'ai oublié de vous parler d'un troisième laron qui lui aussi en a aprés notre disparue ce qui rajoute encore plus à la confusion ambiante ; car entre les flashback des nombreux personnages, les visites des divers mondes parallèles et les multiples questions posées qui restent en suspend on est vite paumé complet.
Heureusement tout ce jolie monde se retrouve vers la fin ce qui nous permet d'y voir plus clair par la même occasion.
Bref, une série fantastique à l'histoire pas mauvaise mais dont l'intéret reste fort discutable et puis la trame générale s'avère vraiment compliquée à suivre à cause d'une mise en scène trop confuse, décousue voir même indigeste ; je comprend pourquoi beaucoup ont abandonnés la série en route ; maintenant si vous voulez quand même essayer armez vous de courage il va vous en falloir énormément.
note 3/10 pour le design et la musique d'ambiance que j'ai bien aimé mais alors pour le reste j'ai un peu l'impression d'avoir perdu mon temps.
Merci quand même à l'équipe d'anime ultime qui m'a permit de découvrir cette série
Je le dis souvent, ce qui manque généralement à la génération actuelle dans l’animation, c’est l’originalité, que cela soit dans les thèmes abordés, dans le relief des personnages ou tout simplement dans la recherche d’un scénario novateur. La raison étant trop souvent la casualisation des animés dans des schémas primaires trop fan service ou superficiel. Ce que je dis moins souvent, c’est que l’originalité est une prise de risque et que ça peut très mal se terminer. Yami to boushi to hon no tabibito est l’exemple typique d’animé beaucoup trop perché, où l’originalité est devenu son handicape majeur. Mais attention, qui dit animé original, dit animé souvent ambitieux et c’est ici le cas.
Il faut déjà préciser que Yami (oui je ne vais pas me taper à chaque fois le titre en entier, faut pas déconner) est tiré d’un Eroge (jeux hentaï). Ce n’est plus vraiment nouveau car c’est devenu la mode ces temps-ci du fait que ces jeux ont obtenu un véritable public de masse au Japon. Toutefois, au moment de la parution du jeu, on est en 2002 et l’animé sort un an après, ce qui était assez osé pour l’époque. D’ailleurs, cet animé est à mettre en relation avec une autre production du même studio : Touka Gettan, dont l’univers est le même (avec une intrigue et des protagonistes différents).
Alors que dire de Yami ? Dans le genre tordu, l’œuvre s’impose comme une des pionnières. Très sincèrement, j’ai eu beaucoup de mal à dépasser l’envie incompressible d’arrêter le visionnage au bout du 1er épisode, renforcé par le 2eme qui rend l’ensemble d’une confusion extrême.
Au début de l’animé on ne comprend absolument rien, ça part dans tous les sens. Tu as l’impression de faire un mauvais trip dans un univers fantastique avec un canari jaune qui couine et surtout, qui n’arrête pas de parler. Mon Dieu ce volatile aurait mérité d’aller dans une mine prendre un coup de grisou.
Fort heureusement, passé les 2 premiers épisodes, l’histoire prend forme et on commence à se repérer et comprendre comment le système fonctionne. C’est un mécanisme assez spécial car il n’y a pas vraiment de repère spatiotemporel et on suit un ensemble d’histoires passant d’un monde à un autre, semblant distinctes, mais en vérités reliées.
C’est d’ailleurs assez difficile de parler de l'anime sans en dévoiler les mystères qui le constitue car l’ensemble forme vraiment un corps indissociable. Une fois qu'on comprend la direction que prend la série, Yami devient même intéressant et agréable à suivre. Hatsuki, le personnage principal à vraiment beaucoup de charisme et on est touché par la détermination dont elle fait preuve pour retrouver sa sœur malgré qu’elles ne soient pas liées par le sang.
Au niveau de l’animé en lui-même, je suis quand même assez étonné car on est en 2003 et
il y a une vraie atmosphère mature malgré ce que l’on peut croire. Ne serait-ce que sur les rapports lesbiens entre les personnages et les nombreuses allusions au sexe ou encore la présence d’une scène très suggestive. D’ailleurs, pour les amateurs de Ecchi, il y a ce qu’il faut là où il faut. Les filles sont bien galbées et les costumes remplis leur office pour amateur de fan service.
Au niveau du background de l’ensemble, il est assez intéressant car il dispose d’un relief jouant sur les affinités des protagonistes et sur des explications relativement convaincantes. Par contre la fin…mise à part complètement raté, je ne vois pas d’autre mot.
En outre, côté graphisme, l’animation est pas mal pour 2003. En revanche,
on retiendra un chara design tout bonnement sublime. Sérieusement, les Studio DEEN savent vraiment comment sublimer des protagonistes (comme dans l’animé Simoun) avec un travail impressionnant sur le background de l’œuvre et de l’ambiance féerique.
Au niveau de la bande son, l’ost est travaillé, assez oppressante par moment, feutrée dans d’autres. L’opening est pas mal mais par contre, la musique du ending…wow ce violon et ce piano, de toute beauté.
Pour le scénario, comme je l’ai dit, il est difficile à abordé au départ et le mécanisme de Yami est construit de telle manière qu’il est intéressant, recherché, mais aussi particulièrement frustrant car la patience est mise à rude épreuve en nous faisant un perdre le fil de l’intrigue. Et puis
la fin est vraiment très mal amenée ce qui est dommage.
On retiendra de Yami, qu’il faut de la volonté pour aller au-delà de ce qui est laissé présagé car l’expérience proposée est ambitieuse, maladroite certes, mais intéressante. Un beau shojo ai, avec un univers très mystique, très féerique, mais aussi bien trop obscur pour satisfaire pleinement.
L’originalité à un prix, celui de devoir accrocher immédiatement le spectateur sous peine de ne pouvoir arriver à la dernière page du livre ~nya
Perso j'ai exulté a la fin...
SPOiLERS LISEZ A VOS PROPRES RISQUES
De voir Hatsuki revenir les mains vides.je serais vulgaire je dirais c'est une conne de gouine egocentrique.Putain qu'est ce qu'elle m'a gonflé pendant tout l'animé.Le pire ou voire le mieux c'est quand elle a voulu la tuer et se suicider parce qu'elle n'arrivait pas a ses fins.J'attendais que ca tout le monde aurait été perdant.Mais bon elle s'est degonflée,tu parles d'un vrai lache,même pas foutue d'aller au bout de ses convictions.
Tout ca pour dire que pour moi elle ne la meritait pas et bien fait pour sa gueule.